A PROPOS DU PROJET

La construction d'un courpet par Max MAIOLA à Trémolat (24) en 2017
La construction d'un courpet par Max MAIOLA à Trémolat (24) en 2017

 Le fil rouge de l'animation touristique du bassin du port à Périgueux

 

La construction prévue au niveau du chantier naval du bassin serait celle d'un Courau de l'Isle, plus grand qu'un courpet (photo ci-dessus) et ayant circulé sur l'Isle au XIXème siècle et début du XXème.

 

Le Courau de l'Isle était d’une construction soignée et durable .

 

Il ne pourra pas transporter de touristes, mais il aura une vocation patrimoniale, sera un fil rouge dans les différents départs de visites (patrimoine fluvial, patrimoine industriel, exposition ou départ du Sentier Nautique).

 

Visites de chantier. Exposition. Démonstration de navigation avec pilote et rameurs certifiés, membres de l’association de gestion du bateau.

Pas de balade touristique possible sur ce type de bateau qui ne pourra être homologué pour transporter des touristes
Possibilité de mise en place d’une association pour gérer les balades associatives (non touristiques) avec équipage agréé (pilote et 4 à 6 rameurs), pour démonstrations festives et animations.
Bateau patrimonial à usage de plaisance de moins de 12 personnes

 

Il doit servir de moteur pour développer un projet touristique plus ambitieux dans les deux ans à venir avec transport de touristes de la Tréfilerie juqu'à Saltgourde


LE COURAU DE L'ISLE

Le Courau de l’Isle a navigué au XIXème siècle et durant la première moitié du XXème siècle.

 

Il mesure 25 à 23 mètre de long, 4 à 5 mètres de large, pour passer dans les écluses. Il est à fond plat, relevé aux extrémités. D’un tonnage de 25 à 50 tonnes, il disposait d’une cale ouverte et d’une poupe pontée formant un abri pour l’équipage, d’une corde pour le halage de montée (cordelle), de deux à trois paires d’avirons, d’une ou deux bergades (longues perches ferrées servant à prendre appui sur le fond pour impulser de l’élan au bateau, ou pour l’éloigner d’un obstacle), d’un long aviron de gouverne traînant loin derrière le bateau.

 

Il était équipé d’une grande voile “au tiers”, avec un mat incliné par rapport à la verticale, la “quête ”en raison de la longueur de la coque et de l’implantation du mat à l’avant de la cale. La quête avait pour but de décaler le centre de la voilure vers l’arrière. Cette inclinaison nécessitait une seconde voile plus petite portée par un mâtereau sur l’avant du guindeau pour équilibrer la voilure. La gabare descendait ainsi le courant jusqu’à Libourne où elle mâtait et hissait ses voiles. On utilisait également les avirons de “21 pieds” pour aider les manœuvres car les voiles n’étaient efficaces qu’aux “allures portantes.”

 

Les couraus de l’Isle sont reconnaissables à leur deux moustaches blanches de part et d’autre de la proue, à leur étroitesse et à leurs plus grandes longueurs que les gabares de l’estuaire pour permettre leur passage dans les écluses.